Georgia KNAP (1866-1946) a mis au point une méthode pour « poncer » certains points du corps et soulager très rapidement de diverses douleurs.  Les points de Knap ont été cartographiés dans les années 1930, au cours de ses recherches sur le vieillissement et la régénération du corps humain. Le travail par pression des doigts sur ces points nettoie les toxines qui s’y sont accumulées et stimule des zones réflexes sur tout le corps.

D’après Knap, la mise en évidence de ces points est « née d’une importante et longue étude des phénomènes inexpliqués de la névralgie sous toutes ses formes, de la rétention des nerfs et des muscles, et plus particulièrement de la classification des déchets alimentaires, producteurs d’acide urique, et de leur action néfaste sur des emplacements précis de l’anatomie humaine. » (D’après le livre de Lionel Clergeaud: Les points de Knap paru aux éditions Recto Verseau).

Curieusement sa méthode est presque tombée dans l’oubli mais reste utilisée par certains rebouteux ou encore enseignée dans certains stages destinés aux kinésithérapeutes ou aux ostéopathes.

Dans la pratique :

La méthode des points de Knap est bien adaptée en cas de torticolis, sinusite, entorse, céphalée, lumbago, douleur vertébrale et musculaire, trouble digestif, rhumatisme, gynécologie et urinaire, troubles circulatoires et nerveux, …

Une fois les points de blocages libérés, cette méthode contribue à une régénération globale des fonctions vitales. Le soulagement après une séance est quasi-immédiat, entre 3 min et 30 min.

Attention, il ne faut pas pratiquer les points de Knap si le patient présente des signes de  claquage ou déchirure musculaire, hémorragie, phlébite, rupture de ligaments… puisque la pression sur ces points amplifierait la douleur.

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